Rapport d’un voyage au village natal de Sheik Djibril Pathé Balde à Bantan Kilin au Sénégal.

Actualité Pulaaku

FOREWORD

Ce document continuera à servir les fidèles musulmans en général et la communauté de Nailulhouda en particulier.

Ce livre vise à marquer la date de la première édition qui a eu lieu le 24 février 2023 dans le village natal du cheikh Djibril Pathe Balde à Bantan Kilin au Sénégal.

L’objectif de ce document est de retracer la première édition de cette ziarra et de permettre aux générations futures de se souvenir de cet événement.

DÉDICACE

Je dédie humblement ce document en particulier à la famille Naïlul Houda.

Intitulé : Elhadj Sheik Saïd Omar Kebbeh (que son âme repose en paix).

Que Dieu l’accueille dans son paradis éternel.

 

Je le dédie toujours à ma famille, celle qui ne cessera jamais de me servir de boussole.

Je loue d’abord NOTRE SEIGNEUR qui m’a armé de patience, m’a donné la foi et la force d’accomplir cette inauguration qui se perpétuera à jamais avec les générations futures.

Je remercie tous les organisateurs de la première édition pour leur gentillesse avant et pendant la cérémonie religieuse.

Je remercie sincèrement mes trois meilleurs conseillers et également sages qui se nomment : Thierno Mamoudou Jallow, résidant à Nema Kunku, Thierno Abdoul Bah (que son âme repose en paix) et Sheik Asan Sambou, résidant à Sallajie (Sukuta), pour leur soutien, tous les conseils et toutes les prières qu’ils m’ont prodigués au fil des années.

Enfin, je remercie du fond du cœur tous les talibés qui m’ont énormément aidé en me fournissant de grandes idées, une aide financière et qui ont enfin consacré leur temps à la réalisation de cette première édition de la ziarra.

 

C’est avec grand plaisir que notre éminent prédicateur, Sheik Djibril Pathé Baldé, a commencé à organiser une ziarra annuelle le samedi 24 février 2023, qui était la première édition, dans son village natal de Bantan Kilin, situé au nord-est de la ville de Kolda, à environ soixante-quinze kilomètres (75 km) de là.

Nous sommes heureux d’apprendre cette nouvelle de l’inauguration de la première édition dans le village natal de Sheik Djibril Pathé Baldé en ce mois de février 2023 à Bantan Kilin. Nous nous sommes également réunis autour d’une table pour ouvrir un cadre de dialogue en abordant les points concernant la ziarra et en essayant de débattre sur ce thème afin d’aboutir à un bon résultat. Dès que nous avons fini de discuter, nous avons convenu d’une contribution d’un montant de D1000 chacun pour louer un autocar et payer le chauffeur.

Par ailleurs, nous avons décidé que toute personne incapable de payer serait soutenue par d’autres ayant les moyens financiers.

Suite à notre départ le vendredi 23 février 2023, vers 5 heures du matin à Nema Kunku, chez lui en présence d’une foule nombreuse d’hommes composée d’aînés et de jeunes talibés, nous nous sommes mis en route en direction de Kolda, sa région natale et plus précisément à Bantan Kilin.

Tout d’abord, nous nous sommes également divisés en deux grands groupes, à savoir :

Le premier groupe a embarqué dans un mini-bus de marque BJL 2612T, conduit par Amadou Baldé. Très accueillant envers ses passagers.
Le deuxième groupe a embarqué dans un autre mini-bus de marque BJL 3201Q, conduit par Cissaho Camara. Tout aussi accueillant que son ami du premier groupe.

C’est pourquoi nous avons choisi de marquer la date de la première édition qui est :

<< le voyage vers le village natal de Sheik Djibril Pathé Baldé à Bantan Kilin au Sénégal >>.

Tout d’abord, dans la première partie, nous essaierons de parler du trajet effectué pour arriver au village du SHEIK, de l’arrêt à Sinthian Thiaffé et de l’arrivée au village de Bantan Kilin. Ensuite, dans sa deuxième partie, nous parlerons du déroulement de la cérémonie à la mosquée du village par les participants et du retour de la délégation de Nailul Houda dans les pays concernés.

I – LE DÉPART DU CONVOI À NEMA KUNKU

Après avoir fini de ramasser les passagers, nous avons pris la route vers Latri-kunda. En arrivant à Latri-kunda, nous empruntons l’autoroute de Banjul à l’aéroport international de Yundum et continuons jusqu’à Brikama. Après quelques minutes de route, nous sommes arrivés à la station-service Jah de Brikama où nous descendons pour pratiquer la prière de l’aube. Ensuite, nous prenons du Nescafé et de la bouillie pour le petit-déjeuner.

Après avoir fini de prendre le petit-déjeuner, nous reprenons notre voyage vers Kalladjie. Après être arrivés à cet endroit, nous nous orientons en direction de Sintate avant de sortir de la Gambie. Dès que nous avons quitté le territoire gambien et que nous sommes entrés au Sénégal vers 9 heures du matin, en passant par le village de Kandion, Saré Ndiaye, après Saré Ndiaye, nous sommes allés dans le département de Bounkilin, et plusieurs autres villages. Après un certain temps, nous sommes arrivés au département de Carrefour Diarroumbé, nous continuons jusqu’au Carrefour Ndiaye. Dès notre arrivée dans ce village, nous continuons tout droit jusqu’au rond-point du village et nous tournons à gauche pour rejoindre la route qui mène tout droit à Kolda. Soudain, nous atteignons un autre rond-point et nous voyons une route. C’est la route qui quitte Sédio et traverse le village de Sitaba.

À partir du début de Sitaba, nous passons par plusieurs villages avant d’arriver au village de Dianamalary, puis à Diannaba.

En quelques instants, nous entrons dans la ville de Kolda aux alentours de midi. Au fil du temps, nous trouvons la délégation de Bourouko également en route pour la même ziarra. Elle est composée de deux personnalités importantes qui s’appellent Thierno Amadou Cissé, en même temps chef du village de Bourouko, et Thierno Ismail Cissé, qui appartiennent à la même famille que Thierno Yahya Cissé de Madyana. Ensuite, nous prenons la route pour Diaobhé ensemble et traversons plusieurs villages avant d’arriver à Témanto. Après Témanto, nous continuons directement vers la communauté rurale de Dabo. Une fois arrivés au centre de Dabo, nous allons tout droit vers la sortie de la ville et arrivons à Sinthian Thiaffé en début d’après-midi.

L’ARRIVÉE À SINTHIAN THIAFFÉNA

Nous nous sommes rendus chez la famille proche du Cheikh Djibril Pathé Baldé. Il y a même l’une de ses tantes qui y vit avec une famille courageuse, aimée de tous, très attachée. En tout cas, tout le monde est heureux.

Nous avons également rencontré une forte délégation de la Guinée-Bissau, composée d’hommes et de femmes sages ainsi que de jeunes talibés. Elle est divisée en 26 hommes et 12 femmes, pour un total de 38 personnes dirigées par Thierno Mamadou Dian Diallo.

Nous avons été évidemment surpris de voir un accueil chaleureux offert par la famille et ses voisins d’une part. D’autre part, le Calife Général a pris la parole pour faire une présentation générale à tous. Ensuite, nous avons procédé à la prière de 14 heures sur place. Après avoir fini de prier, le Calife, le Cheikh Djibril Pathé Baldé, a ordonné une activité religieuse consistant à réciter la sourate Yassîne 72 fois ainsi que d’autres noms d’Allah selon les besoins. Enfin, nous nous sommes reposés un moment avant de reprendre notre voyage.

Dès que nous avons quitté Sinthian Thiaffé pour Bantan Kilin, nous nous sommes également rendus à Sinthian Maoudho à 16 heures et quelques minutes, avec sa belle famille, c’est-à-dire les parents de notre tante Zeinabou, qui étaient fiers et heureux de voir une si forte délégation chez eux en ce moment.

En un clin d’œil, nous avons repris notre voyage, empruntant la route de Fafakourou en direction de Bantan Kilin. Nous n’avons pas tardé et avons continué jusqu’à ce que nous arrivions au village de Bantan Kilin vers 17 heures et quelques minutes, marchant environ 500 mètres depuis le village.

 

ARRIVÉE AU VILLAGE DE BANTAN KILIN

Lorsque nous sommes entrés chez son oncle paternel, nommé Amadou Kandé, les villageois ont été également très surpris. Son oncle Amadou ne cachait pas sa joie, tout comme sa famille. C’est à ce moment-là qu’il a solennellement salué la délégation venue et vous a informés que vous étiez chez vous et que vous veniez à votre domicile. Nous sommes tous d’accord, unis et rassemblés par Dieu et son prophète Mohammed (que la paix et le salut soient sur lui). Il a également exprimé ses remerciements et a rappelé à tous qu’il était disponible pour toute activité religieuse. De plus, nous avons appris que le Calife, le Cheikh Djibril Pathé Baldé, est un orphelin de père et de mère. Lors des échanges de paroles, le Calife Cheikh Djibril Pathé Baldé a fait une présentation générale similaire à celle de Dabo. Chacun ressent un grand honneur, c’est pourquoi Thierno Daouda Faye et Mamadou Jallow ont pleuré, faisant pleurer les autres. À partir de là, le calife Cheikh Djibril Pathé Baldé a donné quelques raisons selon lesquelles il avait tout ce qu’il voulait dans ce monde grâce à la grâce, la sagesse et la volonté de Dieu qu’Elhadj Sheik Saïd Omar Kebbeh lui a tout donné. Il commence par rendre grâce à Dieu, remerciant le Prophète Mohammed et même remerciant Elhadj Sheik Saïd Omar Kebbeh d’avoir transmis toute sa mission.

C’est pourquoi la foule a été contrainte d’abandonner toutes les activités sociales ou autres et de venir assister à cette première cérémonie religieuse que nous venons de commencer cette année, d’une part, et d’autre part, à tous ceux qui avaient l’intention de venir mais que le temps ne leur permettait pas. Il en est de même pour tous ceux ou toutes celles qui ont apporté leur soutien moral et financier avant et pendant le programme, je les remercie une fois pour toutes.

Enfin, nous nous sommes séparés en groupes et nous avons dîné tout en buvant du thé, chaque groupe à sa place.

LE PASSAGE DE LA CÉRÉMONIE À LA MOSQUÉE DU VILLAGE

Le lendemain matin, nous commençons par prendre le petit-déjeuner et nous promener d’un côté à l’autre avant de nous diriger vers la mosquée du village.

À partir de 10h20, nous quittons la maison pour nous rendre à la mosquée. Dès notre arrivée à cet endroit, nous constatons que toutes les personnes sont objectivement intéressées à venir de partout pour assister à cette réunion. D’un instant à l’autre, les califes généraux de différents côtés affluent massivement sur les lieux. Dès leur arrivée, Thierno Oumar Baldé se lève pour transmettre le message selon lequel le Calife Sheik Djibril Pathé Baldé lui aurait dit que lui et sa délégation ne dirigent pas la cérémonie, nous restons tous derrière vous et nous vous écoutons attentivement. Toutes les activités connexes sont entre vos mains.

À leur tour, ils ont répondu qu’ils ont en effet entendu le message, mais que le programme nous appartient à tous, nous devons nous réunir autour d’une table pour désigner les thèmes de la journée afin que la première édition annuelle de la zierra de 2023 se déroule sans accroc. À partir de là, tout le monde est d’accord et heureux de cette compréhension mutuelle.

Suite à notre accord, nous récitons également plusieurs NOMS D’ALLAH avant de commencer les prêches attendus dans les heures qui suivent. Ensuite, nous retournons à la maison de notre Calife Sheik Djibril Pathé Baldé pour l’accompagner à la mosquée à 11h20.

Dès son arrivée à la mosquée, tous les califes généraux ordonnent de réciter la sourate Yassine 180 fois, et nous terminons vers 13h30.

 

Après la lecture de la sourate Yassine, il y a eu l’intervention de différents Thierno venant de différents pays dans l’ordre suivant :

Thierno Hammadou Baldé dit (Niamadjo) de Guinée-Bissau a pris la parole pour se présenter et saluer tous les fidèles musulmans et musulmanes venus massivement de partout, des pays voisins. Cet homme est venu avec un grand dynamisme lumineux car il est né avec ce don. Il commence par le mot souverain unique que le Prophète Muhammad (paix et salut sur lui) a reçu depuis le début de son existence, il a vécu avec cela pendant longtemps, appelé le BON DIEU, c’est par ce mot qu’il a connu son CRÉATEUR et Sa création jusqu’à l’âge de la prophétie, ce mot est “LÀ ÎLLAHA ÎLLALÀ HOU MOHAMMADA-R ASOUH LOULAYE”. Thierno Hammadou Baldé dit (Niamadjo) revient pour dire que quiconque a l’habitude de réciter ce mot est toujours exposé au risque de devenir une haute personnalité et ne changera jamais tant qu’il est sur le bon chemin, c’est pourquoi il garantit à l’homme la place qu’il occupe, il est très utile pour garantir la vie sociale.

Thierno Dawda Faye, originaire de Gambie précisément de Nema Kunku, a succédé au premier orateur de son côté. Il commence par montrer à l’audience que si vous constatez qu’aujourd’hui les Gambiens, les Guinéens, les Sénégalais et autres ont le même père et la même mère, ils sont tous ensemble, ils s’entendent, ils s’entraident dans le contexte social. C’est par la découverte de l’apprentissage des réalités de ce mot qui sous-tend tout ce que vous voyez ici.

Ensuite, il fait savoir à l’auditoire que quiconque s’arrête pour lire et écrire ce mot souverain et ne parvient pas à approcher les sages dans un lieu confidentiel pour connaître le contenu de ce secret, vous risquez de parler vrai ou faux car aller dans la direction interdite vous est facile. Il est nécessaire d’apprendre le secret pour savoir comment faire et savoir comment être dans l’environnement social. Depuis longtemps, les Arabes et les Blancs détenaient ce secret, c’est le secret qui valorise La Mecque et Médine depuis que le monde est monde, d’une part, et d’autre part, les Blancs en ont saisi le contenu depuis l’aube des temps, c’est par leur compréhension qu’ils ont créé les 24 heures en les divisant en deux parties : le jour de 12 heures et la nuit de 12 heures, et ainsi de suite.

Depuis la naissance du monde, lorsque DIEU a créé les âmes à l’époque, IL a autorisé chaque âme à dire << ALASTE BIRRABI KOUM GHALOUH BALLAH >> toute âme qui n’arrive pas à dire ce mot, elle ne vivra pas ou elle ne verra pas sa matière. C’est dans ce contexte que le BON DIEU a arrangé toutes les âmes dans de nombreux paquets

 

Au cours de cette intervention, c’est Thierno Oumar Baldé qui revient très activement pour remercier et apprécier profondément l’intervention de ses camarades précédents en posant des questions du côté de la charia, en disant qu’il y a une grande manipulation au sein de la communauté musulmane. …

À qui la faute ? Est-ce de notre faute ? Ou est-ce DIEU à blâmer ?

Parce que nous, lecteurs du Saint Coran, avons toujours des problèmes. Ou c’est LE BON DIEU qui a menti dans son livre coranique. À mon avis, il est tellement important de faire une belle justification avant qu’il ne soit trop tard.

Et si nous continuons à vivre théoriquement, c’est-à-dire à apprendre à lire et à écrire seulement sans approcher les sages qui détiennent la “Vérité” ou la “Maârifatou Billaye” pour découvrir cette réalité terrestre, il ne sera pas facile de connaître ni le CHEF SUPRÊME, ni le Prophète Muhammad (paix et salut soient sur lui), ni soi-même, ni le reste du monde. Si vous croyez que c’est dans l’au-delà que vous allez le savoir, vous étiez désobéissant et vous aurez honte de voir à la télévision mortelle tout ce sur quoi vous avez travaillé devenir inacceptable. Vous étiez beaucoup plus méfiant avant l’arrivée de cette date. La charia joue un rôle important dans la vie sociale, non seulement elle nous permet de mieux communiquer, mais aussi de lire et de se comporter socialement. La Maârifatou Billaye nous facilite la découverte des origines et des réalités de l’être humain, du ciel, de la terre, de l’eau, des arbres, etc.

Pendant les 23 années de prophétie de Muhammad IL, il a appelé son entourage dans un lieu très mystérieux pour enseigner ce secret, mais avant de commencer, il avait l’habitude de demander s’il n’y avait pas d’étrangers parmi nous. Sinon, quiconque refuserait ou remettrait en question serait considéré comme un mécréant, et cela continue jusqu’à ce jour. Nous souhaitons que le TOUT-PUISSANT exauce nos prières, nos actes de charité et notre pardon afin de pouvoir accéder au haut paradis.

Le conférencier a bien souligné le cas de Fouladou, ici aussi il a clairement dit aux habitants de Fouladou que nous avons un problème historique depuis l’époque de nos ancêtres jusqu’à nos jours, ce problème est que tous nos anciens califes généraux avaient beaucoup de connaissances (Maârifatou Billaye) et pour faire connaître cela à leur entourage, que ce soient leurs fils, leurs talibés ou d’autres, ce secret était devenu difficile d’accès ou vous n’aviez pas cette autorisation, mais seulement pour leur enseigner la théorie (lire et écrire). Mais cette fois-ci, ce n’est pas le cas. LE BON DIEU nous a accordé une haute personnalité et cet homme a pris la décision de travailler avec vous maintenant, Son Excellence SHEIK DJIBRIL PATHÉ BALDÉ. D’ailleurs, c’est une grande chance pour ce pays.

Bien que le rassemblement de tous présente de nombreuses difficultés, mais il nous coûte cher pour cette “Réunion”. Il n’a rien inventé de nouveau, mais il est totalement fasciné par l’idée de la “ressemblance des enfants avec leurs pères”, d’une “propagation séminale” qui assure non seulement la continuité de la vie, mais aussi la transmission de la culture et de l’identité de la personne.

C’est pourquoi le Qualife souhaite venir très respectueusement à vous pour initier cette cérémonie religieuse en février 2023, qui était la première édition. Il est donc très important de rendre

 

Le quatrième orateur de l’événement était Sheik Djibril Pathé Baldé, qui s’est présenté et a exprimé sa gratitude à tous les fidèles du monde, ainsi qu’aux participants de la cérémonie religieuse. Il a remercié son oncle Amadou Kandé, qui a fait preuve de courage, de détermination et d’amour pour l’organisation, ainsi que le chef du village et l’ensemble du village de Bantan Kilin.

Sheik Djibril Pathé Baldé a également exprimé sa gratitude envers les trois orateurs précédents et a souligné que toutes leurs explications étaient de bonnes analyses. Cependant, il a souligné qu’ils gravitent autour d’un seul point, et que toutes leurs explications ne sont pas loin de la vérité, car elles sont toutes à portée de main. Il a apporté quelques corrections de manière efficace avant de poursuivre.

Il a remercié la délégation gouvernementale, qui a exprimé sa joie de participer à l’événement. Il a mentionné qu’un des membres du gouvernement est originaire de la famille. Au cours des échanges, la délégation gouvernementale a informé que la mairie de la commune de Dabo venait de recevoir deux machines à moudre. Ces machines sont partagées entre deux villages, et le village de Bantan Kilin a eu la chance d’en recevoir une. Il a souligné l’importance de poursuivre les efforts de développement, de rester unis, patients et de rechercher les bénédictions du Tout-Puissant. Il a conclu en exprimant une nouvelle fois sa gratitude.

Sheik Djibril Pathé Baldé a également exprimé sa reconnaissance envers son maître à l’école coranique, Sheikh Bakary Baldé, un sage hautement respecté et talentueux qui a enseigné à de nombreux élèves au fil des ans. Il a partagé qu’il avait commencé à apprendre auprès de son maître avec la sourate Fajr jusqu’au moment où ils se sont séparés, période pendant laquelle il n’a appris qu’à lire et à écrire, mais rien d’autre.

Il a expliqué que ce qu’il possède aujourd’hui ne vient pas de la région locale, mais de la Gambie, où il a cherché pendant de nombreuses années jusqu’à ce qu’il rencontre une grande personnalité nommée Elhadj Sheik Said Omar Kebbeh. Cette personne a consacré sa vie à répandre la lumière dans les cœurs des gens, de manière analogue à la façon dont le soleil illumine le monde de ses rayons. Sheik Djibril Pathé Baldé a exprimé une profonde gratitude envers Elhadj Sheik Said Omar Kebbeh pour avoir transmis le message complet avec excellence.

Il a prié pour la récompense éternelle et les bénédictions pour Elhadj Sheik Said Omar Kebbeh et sa famille.

Concernant le cas de Fouladou, Sheik Djibril Pathé Baldé a abordé le problème historique d’obscurité ou d’une forêt métaphorique qui existe entre les gens depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Il a souligné que tous les anciens califes généraux n’avaient pas appelé leur ent

 

 

RENDEZ HOMMAGE AUX JEUNES FRÈRES DU KHALIFE GÉNÉRAL

Dès notre retour, nous avons décidé de rendre hommage aux deux frères les plus proches du calife Salifu Balde et Mourlaye Balde, réunis dans la même hutte pour accueillir leurs talibés. Nous sommes arrivés d’un moment à l’autre. D’ailleurs, ils ne cachaient pas leur joie, tout comme toute la famille, et finalement, nous avons dit au revoir à tous.

Depuis quelque temps déjà, les Guinéens de Bissau ont décidé de venir très respectueusement auprès de Sheik Djibril Pathé Baldé pour lui demander la permission de rentrer chez eux, et ils ont accepté. Après s’être dit au revoir, ils se sont promis de se revoir avant de partir à 18h30.

LE RETOUR DE LA DÉLÉGATION VERS LA GAMBIE

Les deux délégations sont restées à leurs emplacements respectifs pour passer la nuit. Nous avons dîné avant d’aller nous coucher, et le lendemain à 5 heures du matin, nous avons quitté Bantan Kilin pour la ville de Kolda. Après être arrivés au centre-ville de Kolda, nous avons constaté que la route était bloquée par les autorités. Nous avons prié la prière de l’aube vers 6h20.

Ensuite, dès que le barrage s’est ouvert, nous avons repris notre trajet à quelques kilomètres de la ville. Nous avons remarqué qu’une des roues de notre mini-bus était crevée, nous sommes descendus chez un réparateur pour la réparer et prendre le petit-déjeuner en même temps. Après les réparations, nous avons repris notre course aussi rapidement que possible vers la frontière entre le Sénégal et la Gambie.

Depuis la frontière, nous sommes passés par le village de Sintate à midi. En quelques minutes, nous sommes arrivés à Kalladjie, puis nous avons continué jusqu’au village de Mandinaba, où notre sage, Thierno Faye, descendait pour son village situé à côté de Giboro. Arrivés au centre-ville de Brikama, Ebrima Dem est descendu également pour son village. Ensuite, nous avons continué jusqu’à Busumbala, où notre sage Thierno Mamadou Djouhe Diallo est descendu pour rentrer chez lui. Nous avons repris notre trajet, mais à chaque fois, une autre personne descendait en chemin jusqu’à Nema Kunku, au domicile de Sheik Djibril Pathé Baldé, vers 15h00 et quelques minutes.

CONCLUSION

L’importance de cette zierra ne réside plus seulement dans le salut de l’âme dans un autre monde qui sera infiniment meilleur que ce monde-ci, mais dans la perpétuation de la gloire de l’être humain dans la mémoire de sa postérité, ce qui n’est pas sans un déplacement considérable dans son nouveau monde.

Depuis le commencement de la création du monde, DIEU est remercié d’avoir doté la “nature humaine” de la capacité d’acquérir une “sorte d’immortalité” dans un état mortel. Loin de dissimuler ce paradoxe.

 

ANNEXE

Ce document a été rédigé par Bubacarr Jallow, professeur de français sortant du département de français du Gambia College, promotion 2022.

Membre du conseil d’administration de Daa – ira No: 25 de Nema kunku.

Contact : 00220 3787856      Email : jallowbubacarr727@gmail.com

Préparation et mise en page du document par Alpha O Jallow, opérateur d’information résidant à Mariama kunda.

Contact : 002203294583      Email : alphodass@gmail.com