INTRODUCTION
Le but de la réunion est avant tout de mettre en relief les points essentiels au bon fonctionnement de l’association.
Aussi il est crucial de se mettre en dynamique non seulement individuellement mais aussi collectivement.
A l’issue de celle-ci la plus-value qui doit en découlerserait l’élaboration d’actions concrètes qui viseraient à contribuer à la sécurisation de la population peule restée en Afrique et l’orientation et l’intégration de sa diaspora en Europe.
OBJECTIFS DE LA REUNION
1 – Constat
a) – Les fulbés (peulhs) représentent environ 70 millions de personnes dispersées dans le monde principalement dans une vingtaine de pays du sahel et de l’Afrique de l’Ouest.
Aujourd’hui, les difficultés des fulbés (peulhs) se retracent dans plusieurs aspects, fruits notamment des
principaux conflits qui se jouent dans le sahel, le réchauffement climatique voire la démographie galopante qui réduit ainsi les espaces de pâturage.
Ainsi, les pasteurs sont obligés de se diriger plus au sud, entrant alors sur desterres d’agriculture occasionnant des conflits.
Cette réduction de leur couloir de transhumance, leur rend d’emblée plus vulnérables, car ilss’orientent vers des régions proches des villes faute de de pâturages. Le bétail, représentant toute la vie du pasteur fulbé (peulh), ils ont pu ainsi depuis des siècles acclimater :
leurs troupeaux.
Face à la mondialisation les effets néfastes se font ressentir de plus en plus dans les régions rurales menaçant ainsi l’avenir de ces nomades. Aujourd’hui, force est de constater que les bergers transhumants du sahel font face à de terribles défis rendant leur avenir incertain car l’alimentation du bétail dans cette aire repose à 96% sur le pâturage naturel qui malheureusement subit à son tour les aléas climatiques.
b) – La majorité des migrants d’origine fulbé (peulh)interrogés déclaraient rencontrer des difficultés pendant
leur voyage, lesquelles perduraient une fois arrivés en Europe.
Ceux qui énonçaient le type de difficultés rencontrées citaient le plus souvent des problèmes financiers
majoritairement, la faim ou la soif et l’absence d’abri et de papiers voire la méconnaissance des organisme
socio professionnels
DETERMINATION DES OBJECTIFS A ATTEINDRE
• Mise en place d’antennes faisant office de permanence pour accueillir le public Fulbés (peulhs) et
riverains)
Pour répondre à cette inquiétude nous avons pensé à nous appuyer sur l’illustre structure internationale
des fulbés déjà existante : l’association TABITAL PULAAKU INTERNATIONNAL, dont l’antenne de la
diaspora Europe (Tabital Pulaaku Paris Île de France) « TPP IDF », est soucieuse d’apporter sa contribution à
la situation devenue cruciale.
C’est cette entité qui a initié l’organisation de cette rencontre, pour y réfléchir et recueillir les avis des uns et
des autres, afin de dégager les voies et moyens de leur sécurisation.
A cette démarche seront associéestoutesles cellules de TABITAL PULAAKU de l’Europe et d’ailleurs pour y
participer afin de :
• Proposer des pistes d’actions
• Repérer et évaluer
• Recenser les informations
• Identifier les compétences acquises en Afriques et celles transférables
ELABORATION DU PLAN D’ACTION
• Définir les priorités, le changement attendu
• Définir les objectifs opérationnels
• Coordonner les plans d’actions
• Mobiliser les dispositifs existant en vue de la réalisation des objectifs fixés
LES MODALITES DE MISE EN ŒUVRE DE L’ACTION
a-) Le territoire d’intervention
Couvrirl’intégralité desterritoires africains et européens abritant cette population
MOYENS
• Mise en place des antennes de permanence administrative juridique et sociale, en vue de
renseigner, informer et orienter les fulbés et amis de fulbés sur les solutions existantes en ile de
France
• Accompagnement dans les projets au retour volontaire et subvention vers le pays d’origine avec
un la mise en place d’un plan de suivi
• Promotion de l’acquisition des métiers à travers l’alphabétisation, les apprentissages, et autres
formations professionnelles, pour permettre une intégration efficace des ressortissants fulbés
dans le monde de travail dans leur espace de résidence
• Montage de parcours personnalisés visant à favoriser leur retour à l’emploi en mettant en place
des étapes d’orientation, de remobilisation.
Les différentes préconisations ont pour principaux objectifsl’accès aux formations qualifiantes voire les emplois aidés.
• Création de partenariat avec les agences d’intérim et des organismes de formations.
• Faire une veille des jobs dating (forum emploi) et Informations collectives et les y inscrire ainsi que
les ateliers de Techniques de Recherche d’Emploi
• Développement de partenariat avec les structures d’insertion professionnelle
• Aide à l’élaboration d’un projet professionnel, des étapes destinées à lever lesfreins à l’emploi :
L’association doit disposer d’outils de fonctionnement, liés aux activités décrites.
Selon le territoire d’intervention couvert par l’association
Acquisition d’outils pouvant favoriser une activité professionnelle est nécessaire : mobile exemple lors de
permanences délocalisées / Ordinateur portable et téléphone portable
• Lien avec les partenaires pour les démarches administratives et sociales (logement – santé et vie sociale – garde d’enfants…)
• Un parcours de formation adapté, un appui dans les démarches liées à l’emploi et à la formation
• Des mises en relation sur des offres d’emploi, crée des liens privilégiés avec les entreprises
Les principaux freins identifiés étant : le manque de qualification, la mauvaise maîtrise de la langue
française, un manque d’expérience, un manque de connaissance du marché du travail et destechniques de
recherche d’emploi.
A ceux-ci s’ajoutent des freins sociaux, qui sont également pris en compte par les référents dans la mise en place de l’accompagnement (problème de santé, problème de logement, manque de ressources, manque
de confiance en soi…
• Identification d’un réseau de personnes ressources et assurer une mise en relation du public avec celles-ci.
• Le constat alarmant des conditions indignes dans lesquelles vivent les personnes exilées mais également de l’existence de barrières auxquels ils font face pour accéder à leurs droits et aux services. Face à ces constats, les associations se sont accordées autour d’une série de recommandations.
Une fois arrivée en France, les obstacles pour obtenir des informations et faire sa demande d’asile, voire régulariser ses situations administratives sont nombreux.
Pour certaines personnes, se dresse alors devant elles un véritable parcours du combattant Pour les migrants demandeurs d’asile, en Île de France, les orienter vers la plateforme téléphonique afin d’obtenir un premier rendez-vous qui leur permet de se pré-enregistrer auprès de la SPADA (Structure du Premier Accueil des Demandeurs d’Asile) voire le réseau de juristes spécialisés en la matière en vue de leur orientation.
Cher membre, pour nous permettre de mieux vous accueillir, veuillez nous confirmer votre participation, soit par e-mail ou message WhatsApp ou simple appel téléphonique
A partir de l’étranger (+33) 7 66 16 90 17
E-mail: tabitalpulaaku@gmail.com Objet réunion du 16 décembre 2023
