Le ministre de la défense, Sering Modou Njie, a retiré l’accord sur le traité sur le commerce des armes, qui avait été présenté à l’Assemblée nationale pour examen et ratification. Le ministre avait pour objectif de réduire les souffrances humaines causées par les transferts illégaux d’armes, d’améliorer la sécurité et la stabilité régionales et de promouvoir la responsabilité et la transparence des États parties impliqués dans le transfert d’armes conventionnelles.
L’objectif du traité est d’établir les normes internationales communes les plus élevées possibles pour réglementer ou améliorer la réglementation du commerce international des armes conventionnelles, de prévenir et d’éradiquer le commerce illicite des armes conventionnelles et d’empêcher les détournements dans le but de contribuer à la paix, à la sécurité et à la stabilité internationales et régionales.
Le traité exige des pays qu’ils interdisent les autorisations de transfert d’armes aux États qui violent les obligations découlant des mesures adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Le traité impose également aux États d’évaluer le risque que les armes exportées contribuent ou compromettent la paix et la sécurité ou qu’elles soient utilisées pour commettre ou faciliter de graves violations du droit international.