Le président Adama Barrow a reconnu l’insuffisance des installations de formation au sein des institutions du secteur de la sécurité dans le pays, déclarant que l’absence de cette infrastructure essentielle entrave les opérations et les performances du secteur. Il a réitéré son engagement envers les buts et objectifs de la réforme du secteur de la sécurité, déclarant que la mise en place d’installations de formation standard pour la police et d’autres institutions du secteur reste un sujet de préoccupation et une priorité.
M. Barrow a souligné l’importance des nouvelles structures, déclarant qu’aucun secteur de la sécurité ne peut fournir des services efficaces sans l’infrastructure nécessaire à ses opérations quotidiennes. Il a souligné l’importance des trois commissariats de police modèles récemment reconstruits et du bureau de protection de l’enfance de la police, qui sont conformes aux normes internationales en matière de droits de l’homme et créent un environnement de travail idéal pour que les agents soient plus performants.
M. Barrow a reconnu que la sécurité est un aspect indispensable du développement national et que les réformes visent à remédier aux séquelles du passé qui continuent à entacher la réputation du secteur. Il a souligné les résultats importants obtenus, tels que la responsabilisation du secteur devant l’autorité civile, l’établissement de cadres politiques et de procédures, et la garantie du respect des normes en matière de droits de l’homme et de l’État de droit.
Toutefois, la réforme du secteur de la sécurité n’est ni facile ni évidente, car elle nécessite d’importants investissements pour relever les défis logistiques, opérationnels et infrastructurels. Le processus exige également une réorientation progressive du personnel du secteur par le biais d’une formation et d’un recyclage continus.
